Interview : la transformation des métiers de l’infrastructure

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Afin d’apporter une réelle dimension transverse dans la gestion de l’infrastructure de ses clients, D2SI a développé des expertises sur la virtualisation serveur, le stockage et les réseaux. Cette multi-spécialisation fait partie intégrante de la stratégie cloud de D2SI, qui s’appuie également sur nos partenariats avec les plus grands noms du secteur : HP Software, Cisco, Citrix, NetApp, VMware…

Interview de Laurent Bernaille, leader du pôle d’expertise Core Infra

D2SI_Blog_Image_Puppet_Camp_Laurent_BernailleAprès une formation en école d’ingénieurs, un DEA, et une thèse en modélisation du trafic réseau, Laurent a rejoint D2SI en 2007, par adhésion à ses valeurs, très différentes de celles de la majorité des SSII.

Au fil des missions effectuées à la Société Générale et chez BNP Paribas CIB, il a pu acquérir une expérience transverse sur les différents composants des infrastructures. Aujourd’hui, il intervient chez BNP Paribas CIB en tant qu’architecte, sur des problématiques à la fois techniques et stratégiques.

Selon toi, quels sont les enjeux  globaux de la démarche d’Innovation Responsable ?

Aujourd’hui, les services informatiques sont souvent fragmentés en unités spécialisées sur une mission bien précise. Or, en étant trop spécialisées et isolées les unes des autres, les équipes peuvent perdre de vue le « pourquoi » de leur activité. La démarche DevOps que nous cherchons à promouvoir me paraît donc particulièrement intéressante : en poussant chacun à comprendre les enjeux des autres équipes, la communication est facilitée et les collaborateurs peuvent prendre des décisions plus intelligentes. Chez D2SI, nous proposons régulièrement à nos consultants de découvrir les métiers des autres, notamment à travers notre programme de Knowledge Management.

Plus particulièrement, quels sont les enjeux par rapport à l’infrastructure ?

Nous sommes actuellement dans une phase de transformation des métiers de l’infrastructure. D’une part, afin d’économiser de l’énergie et de l’argent, les infrastructures sont de plus en plus souvent virtualisées et mutualisées – voire externalisées, chez un prestataire comme Amazon par exemple. Les équipes doivent donc apprendre à utiliser de nouveaux outils et à concevoir différemment leurs plateformes. D’autre part, l’essor croissant de l’automatisation permet de libérer les experts des tâches répétitives, afin qu’ils puissent passer plus de temps sur des projets plus inventifs, mais les oblige également à travailler différemment. Pour ces raisons, nous travaillons en amont avec l’ensemble de nos consultants afin de les préparer aux évolutions de leur métier et des modes de travail.

Quelles sont les évolutions majeures à venir en infrastructure?

Personnellement, je crois beaucoup au développement de l’open-source, qui permet une réallocation des ressources : au lieu d’investir dans des licences, on peut investir dans de l’humain ! Les experts des logiciels open-source doivent en permanence innover pour adapter les outils aux besoins, et c’est une des raisons pour lesquelles on trouve beaucoup de personnes très talentueuses sur ces projets. D’autre part, le fait de contribuer par du code de qualité à des projets communautaires est très avantageux pour l’image des entreprises.


Propos recueillis par Charlotte Vézine

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