L’automatisation, pour quoi faire?

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L’évolution des infrastructures IT, la périodicité de l’usage des ressources a posé de nouvelles questions. Comment gérer des configurations de plusieurs milliers de serveurs à grande échelle ? Comment s’assurer que leur configuration est conforme à ce qui est attendu ? Comment faire de l’analyse sur ces grands parcs, et optimiser l’ensemble des ressources pour éviter de multiplier les datacenters ?

Au-delà des outils, le premier enjeu est de comprendre les processus de l’organisation : ceux qui sont utilisés le plus fréquemment, ceux qui sont les plus critiques ou ceux qui ralentissent les projets. De plus, lorsqu’on entreprend une démarche d’automatisation on s’intéresse aux interactions entre les équipes et on peut être amené à les faire évoluer. On ne peut pas toujours repartir d’une page blanche et il faut donc savoir travailler avec l’existant, ce qui peut constituer un véritable défi.

Il a fallu attendre 2010 pour que l’automatisation s’impose comme un sujet de fond. L’engouement du marché pour le cloud oblige à penser l’usage des ressources de façon dynamique, en fonction de la demande. L’automatisation est une brique centrale de cette évolution puisqu’elle est au coeur du fonctionnement des clouds, publics ou privés. De plus, même lorsque qu’on se contente de consommer ces nouveaux services, l’automatisation est primordiale car elle permet de configurer rapidement et efficacement des ressources qui sont éphémères et tendent à se multiplier.

Alors que l’automatisation est au cœur de l’avenir de l’IT, les départements informatiques se posent aujourd’hui beaucoup de questions à ce sujet : ce que cela recouvre, la stratégie à adopter ou la façon de mener ces transformations. Notre objectif est autant de répondre à ces questions que de recadrer le sujet, qui dépasse de loin la question des outils et de la technique. C’est un nouveau métier de l’IT qui émerge, un métier qui s’appuie sur une méthode et sur une analyse, plus que sur des outils qui sont de toute façon appelés à évoluer. Savoir capitaliser sur les outils déjà en place, pouvoir concevoir un système capable d’interagir avec d’autres systèmes, voilà le vrai défi.

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