Meetup Citrix le 26 Novembre : Combiner Citrix et le Cloud

Temps de lecture : 4 minutes
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Le prochain Meetup Citrix aura lieu le 26 Novembre. Lors de cet événement, nous aborderons les questions du lien entre Citrix et le Cloud public, et particulièrement Amazon Web Services. Nous reviendrons également sur Amazon Web Services Re:Invent qui s’est tenu récemment à Las Vegas.

Le challenge est de mettre en place les outils favorisant une ère de consommation de l’IT, de la même façon que le grand public consomme du Netflix ou tout autre service de VOD plutôt que d’acheter un DVD ou un Blu-ray. Pour l’entreprise, la question est de savoir comment assurer la transition entre les services fournis par l’IT en interne et les services fournis par des sociétés ayant construit leur business model autour du cloud (Dropbox, AWS…). Comment gérer ce changement de paradigme ? Pour un particulier, il est très simple de remplacer le duo PC/Windows par un Chromebook, mais comment procède l’entreprise qui doit gérer à la fois 10 000 postes, des centaines d’applications et une problématique de souveraineté des données ?

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Retour sur le précédent Meetup

Lors du dernier Meetup Citrix, nous avons essayé d’établir une définition claire de ce qu’est le Desktop as a Service (DaaS). Au-delà de l’effet de hype marketing…le DaaS, tout le monde en parle, mais personne ne sait vraiment ce que c’est. Voici donc ma vision, libre à vous de la partager ou de la challenger.

Qu’est-ce que le DaaS ? Ni plus ni moins qu’un VDI (Virtual Desktop Infrastructure) confiée à un tiers. Il s’agit d’un modèle économique différent, qui offre aux entreprises la possibilité de répondre à leurs problématiques de mise à disposition de desktop virtuel. Mais le DaaS tel qu’il est aujourd’hui ne répond pas à la question essentielle : qui en a besoin ? Pourquoi ? Dans quel contexte ? Et pourquoi le taux d’adoption du VDI est-il toujours aussi bas (entre 1 % et 3%) ?

Desktop as a Service et les promesses du marketing

La question du DaaS a dès le départ été abordée sans réellement réfléchir aux besoins à adresser, sous la pression marketing des éditeurs: les entreprises se sont lancées dans le DaaS par effet de mode. Mais contrairement à la virtualisation des serveurs, dont le marché a explosé en 5 ans, le phénomène n’a pas pris. Plusieurs raisons expliquent cet échec :

  • Dans un premier temps, le VDI a été marketé comme moins cher qu’un desktop, il est pourtant plus cher qu’un desktop standard, à usage et à performances égales. Au contraire de la virtualisation qui a vite généré du retour sur investissement, les budgets VDI ont explosé et les projets ont été stoppés : pour avoir des performances acceptables, il aurait fallu dépenser plus.
  • Dans un second temps, le VDI a été vendu sur la promesse d’une meilleure gestion des serveurs et des applications, et de plus de sécurité. Autant de bénéfices qui n’étaient pas imputables au VDI en soi.
  • Dernière raison pour expliquer ce faible taux d’adoption : le coût élevé du stockage, dont la scalabilité n’est pas linéaire.

Desktop as a Service, service minimum ?

Le marché du VDI est alors enfin entré dans une phase de maturité, avec une approche plus pragmatique dans laquelle on essaie de standardiser et d’adresser des cas d’usage via le VDI. C’est avec l’arrivée du Cloud public qu’on a alors commencé à parler de DaaS. Faire du VDI demandant des compétences multiples et transverses sur tous les métiers de l’infrastructure (réseau, stockage, Citrix…), il est alors devenu évident qu’il était plus simple de confier la tâche à des prestataires.

Mais quelle est réellement la valeur intrinsèque d’un desktop sur abonnement, hébergé en France ou à l’étranger, et ne proposant rien d’autre qu’un navigateur Web, une suite Office et un reader Acrobat ? Quid des applications métier ? Jusqu’à présent, le DaaS ne répond pas à ce besoin d’accès aux applications et aux données de l’utilisateur. C’est un métier différent : les prestataires aujourd’hui capables de livrer des desktop en volume ne fournissent que la couche basse, sans assurer le lien avec ce dont on a vraiment besoin, les applications et les données.

L’avenir du Desktop as a Service

D’un desktop opéré en interne puis confié à un prestataire, nous évoluons vers un nouveau modèle, où ce sont les plus gros acteurs du marché (AWS, VMWare…) qui vont opérer le service. Avec notamment des modèles de facturation plus intéressants, offrant plus de granularité, et la possibilité de livrer du desktop en volume à la demande. Cette offre ne répond néanmoins pas à la question suivante : comment faire pour donner du sens à ce desktop tout en exploitant les possibilités du cloud public ? Comment donner l’accès aux applications et aux données?

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