reGenerate : la revue de presse sustainability – Janvier 2024

Temps de lecture : 6 minutes

Devoteam Revolve est un acteur du numérique engagé sur les enjeux liés à l’environnement et au développement durable. Cet engagement se manifeste notamment via son centre de recherche contributive Gravity qui a pour vocation de questionner notre rapport à la technologie. L’impact du numérique d’un point de vue environnemental est donc un sujet majeur et la sobriété dans son ensemble est un axe de la stratégie d’entreprise.

En ce sens, Devoteam Revolve lance sa revue de presse Regenerate. Dans cette première édition, nous vous proposons quelques articles qui ont attiré notre attention, en lien avec la sobriété numérique. Pour compléter votre veille, nous vous invitons également à lire rePlay : la revue de presse généraliste du Cloud.

La directive CSRD & Legal

Applicable depuis le 1er janvier 2024, au menu des bonnes résolutions : la directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) fixe de nouvelles normes et obligations de reporting extra-financier et marque une nouvelle ère de transparence en matière de durabilité d’entreprise. Le renforcement des exigences de reporting de durabilité des sociétés est un élément clé du Pacte vert pour l’Europe. L’objectif principal de la directive CSRD est d’harmoniser le reporting de durabilité des entreprises et d’améliorer la disponibilité et la qualité des données ESG publiées. Elle concerne les grandes entreprises et les PME cotées en bourse. Décryptage. 

La directive du 14 décembre 2022 relative à la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises, dite « CSRD » , traduit l’ambition de la Commission européenne de créer de nouvelles exigences de transparence permettant de mesurer, évaluer et gérer les risques liés à la durabilité. Elle élargit le champ d’application de la directive NFRD, qui s’appliquait uniquement aux grandes entreprises cotées de plus de 500 salariés et aux sociétés mères d’un grand groupe répondant à certains critères spécifiques. 

Les objectifs de la Directive CSRD 

L’objectif de cette directive est d’encourager le développement durable des entreprises et d’identifier celles qui sont investies en la matière. Pour cela, les institutions vont récolter un certain nombre d’informations qui permettront de mieux évaluer l’impact de l’entreprise et de son activité sur l’environnement. Elle prend la suite de la directive sur la publication d’informations non financières de 2014 et vise à harmoniser le reporting extra-financier des entreprises européennes.

Les informations à fournir pour les entreprises en 2025 pour 2024 seront les suivantes : 

  • Le reporting extra-financier porte sur les données ESG (Environnementaux, Sociaux et Gouvernance) de l’entreprise. 

C’est-à-dire : 

  • Les facteurs environnementaux : atténuation et adaptation au changement climatique, biodiversité, utilisation des ressources… ;
  • Les facteurs sociaux : égalité des chances, conditions de travail et respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales… ;
  • Les facteurs de gouvernance : rôle des organes d’administration, activités de lobbying, gestion des relations avec les partenaires commerciaux…

Les informations en matière de durabilité, qui devront figurer dans une section spécifique du rapport de gestion, comprendront donc des descriptions telles que les objectifs de réduction de gaz à effet de serre de l’entreprise assortis d’échéances, la gouvernance de l’entreprise à l’égard des questions de durabilité, les politiques et procédures de diligence mises en place, les incidences liées à la chaîne de valeur et les indicateurs concernant ces informations à publier. Au-delà de ces principes, les entreprises concernées devront aussi fournir des informations relatives à leurs objectifs de durabilité à long terme et mesurer leurs progrès vers leur réalisation.

Les informations communiquées par l’entreprise doivent être certifiées par un commissaire aux comptes ou par un organisme tiers indépendant accrédité.

L’application de la directive européenne CSRD se fera en 3 temps selon les entreprises concernées, voici un tableau récapitulatif : 

L’État (Direction interministérielle du numérique, la DINUM) investit 50 millions d’euros pour renforcer les outils numériques de la transition écologique. Pour répondre aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’adaptation de la France au changement climatique, de restauration de la biodiversité et de meilleure gestion de nos ressources essentielles, la planification écologique a été lancée par la Première ministre en octobre 2022 à la demande du président de la République.

L’État lance donc un fonds d’investissement « Numérique et Données » pour la planification écologique piloté par la direction interministérielle du numérique (DINUM), intervenant sous l’égide du ministère de la Transformation et de la Fonction publiques, en partenariat avec le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) destinés à soutenir des projets innovants qui mobilisent le numérique pour accélérer la transition écologique.

Etudes d’impacts

Les impacts environnementaux des différents éléments d’une page web 

Un  article qui résume un rapport de Greenspector explore les impacts environnementaux des différents éléments d’une page web. L’objectif de cet article est de relever  l’importance de la compréhension du « poids » numérique de chaque composant pour une éco conception web efficace, tout en remettant en question certains modèles mentaux sur les impacts environnementaux du numérique. 

Podcasts & newsletter

Podcasts 

La Troisième Voie du Vivant avec Olivier Hamant 

Le culte de la performance conduit notre société à mettre en avant les valeurs de la réussite et de l’optimisation permanente dans tous les domaines. La lenteur, la redondance, l’aléatoire sont alors perçus négativement. S’il existe bien des mécanismes biologiques remarquablement efficaces, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des lenteurs, des incohérences dans la construction et la robustesse du monde naturel. Serait-ce donc cela, la Troisième Voie du Vivant ?

Au micro du Lab Gravity de Devoteam Revolve, Olivier Hamant, chercheur à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) au sein de l’École normale supérieure de Lyon et Directeur de l’Institut Michel-Serres.

L’IA est-elle une adversaire ou une alliée de la transition énergétique ? 

C’est la question que nous pose Pauline Gleize dans le podcast de Radio France Internationale. L’intelligence artificielle (IA) est en plein boom. Ses usages, en particulier ceux de l’intelligence artificielle générative capable de créer du contenu sur simple demande, se multiplient. Mais elle consomme beaucoup d’énergie. 

Informations en vrac 

L’ADEME, l’Agence de la Transition Écologique a migré sur le Cloud souverain français Scaleway ses environnements applicatifs avec l’aide de Kaliop. Aussi, elle organise le 14 mars prochain un webinar pour un retour d’expérience afin de revenir sur cette migration ambitieuse. 

La Newsletter de Rémy Marrone, Revu & Corrigé, la revue de presse qui corrige le numérique – Numérique Responsable, Urgence Climatique & Justice Sociale à suivre sur LinkedIn. 

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Ressources + sujets intéressants 

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